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Revela13-Env

Géo-épidémiologie de la distribution spatiale des cancers du Rein de la Vessie et des Leucémies aigues myéloïdes dans le département des Bouches du Rhône

L’objectif principal du projet REVELA13-Env est de rechercher, à l’échelle de l’IRIS des facteurs environnementaux et sociétaux, ou des combinaisons de ces facteurs, associés à la distribution spatiale des cancers du Rein de la Vessie et des Leucémies Aigues myéloïdes.

Période du projet :
-
Investigateur principal :

Jean Gaudart

Membre(s) SESSTIM du projet :
Membre(s) hors SESSTIM du projet :

Laurence Pascal (Santé publique France) ; Karine Mantey (Santé publique France)

Commanditaires :

Santé publique France

Problématique:

L’Observatoire des cancers du REin, de la VEssie et des Leucémies Aiguës de l’adulte dans le département des Bouches-du-Rhône (REVELA13) a été créé en avril 2012, soutenu par l’ARS PACA et Santé publique France, et coordonnées par la cellule inter-régionale PACA-Corse de Santé publique France. Il s’agit d’un projet pilote de surveillance de cancers ciblés dont l’enjeu est de disposer en continu de données exhaustives consolidées pour réaliser des analyses spatiales à une échelle infra-départementale, visant à objectiver l’existence de zones de sur-incidence et identifier d’éventuels agrégats de cas sur le département.

Méthode :

Etude écologie,  non interventionnelle, observationnelle sur base d’observatoire, historique, traitant des données agrégées à l’échelle de l’IRIS non individuelles et sans information à caractère personnel.
Données

- Cette étude écologique nécessite l’obtention des données agrégées à l’échelle des IRIS des cas de cancers du Rein, de la Vessie et des cas de Leucémies aigues myéloïdes (LAM) sur l’ensemble du département 13. 
Si les données individuelles sont présentes dans les bases de données de l’Observatoire REVELA13 coordonné par la cellule inter-régionale de SpF, aucune donnée individuelle ne sera transmise dans le cadre de ce projet.
- Pour la caractérisation de la défavorisation sociale, les données sont déjà en accès libre pour les métropoles : données de recensement de l’Insee (population totale, par classes d’âge, par catégorie socio-professionnelle, densité de population, ainsi que divers indicateurs socio-démographiques et d’infrastructures techniques, administratives et commerciales), de la base publique d’équipements (nombre de professionnels de soins de premier recours, présence d’ehpad), et de la Drees (accessibilité potentielle localisée aux médecins généralistes, APL, à l’échelle de la commune). Les données spécifiques des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) en accès libre seront également utilisées.

- Par ailleurs les données environnementales en accès libres seront collectées (occupation des sols – Corine Land Cover, densité de bâti, réseau routier, altitude, pluviométrie, températures minimales et maximales…), ainsi que la pollution atmosphérique, pour établir des profils environnementaux associés.
La mise en cohérence les différentes données obtenues sera réalisée par un ensemble de scripts R (R Markdown) réutilisables, automatisant la construction de fichiers d’analyses communs. La détection de données aberrantes sera également automatisée.

Profils

Les profils de défavorisation sociale seront déterminés de façon non supervisée, par classification hiérarchique ascendante sur composantes principales (en prenant une vingtaine de composantes selon les recommandations). La validité des classifications obtenues sera réalisée en croisant les classes obtenues avec les différents indicateurs habituels (EDI, FDep, densité, taux d’emploi, revenu médian). Une analyse de sensibilité sera réalisée par ré-échantillonnage et en utilisant les k-médoïdes comme classifieur.
La même approche sera utilisée pour les profils environnementaux.

Effet des profils sur les indicateurs

Des cartographies à l’échelle des IRIS et des communes seront réalisées. L’impact des profils de défavorisation et d’environnements sera évalué à l’aide d’un modèle additif généralisé mixte, permettant de prendre en compte la structure spatiale par un champ markovien gaussien, les éventuelles relations non linéaires par lissages splines, et la surdispersion par un modèle binomial négatif. Cette approche permettra d’estimer les rapports d’incidence standardisés associés aux facteurs étudiés.
 

Resultats:

Cartographie des profils d'incidence et exploration de facteurs associés.