Responsable : CARRIERI Patrizia (IR Inserm), MANCINI Julien (PU-PH AMU)
CaLIPSo a pour objectif d’adopter une approche multidisciplinaire dans la recherche en prévention et soins des cancers, en impliquant les communautés concernées ou à risque de cancer. La majorité des projets menés articulent plusieurs disciplines, par l’intermédiaire de méthodes qualitatives et quantitatives, et s’inscrivent autour de 3 axes.
Le premier axe concerne la prévention par le biais de l’évaluation des facteurs individuels et structurels associés à des comportements à risque de cancer ainsi que le développement et l’évaluation d’interventions visant à :
- comprendre et réduire l’impact des facteurs de risque comportementaux du cancer ;
- prévenir et traiter les maladies infectieuses à risque de progression du cancer dans les pays à faible indice de développement humain IDH et en France ;
- améliorer l’accès au dépistage du cancer.
Le deuxième axe se concentre sur l’évaluation des innovations avant, pendant et après les soins du cancer, avec une approche à deux volets : le 1er portant sur l’évaluation économique et par les patients des innovations thérapeutiques majeures dans le traitement du cancer (par ex. immunothérapie, cellules CAR-T ou désescalade thérapeutique), le 2nd portant sur les interventions de soutien pour diminuer les séquelles post-traitement incluant notamment les interventions précoces telles que les programmes de pré-réhabilitation ou les programmes d’éducation thérapeutique. L’équipe est labélisée par la Ligue contre le cancer pour développer un programme de recherche sur l’amélioration des soins des femmes traitées par hormonothérapie pour un cancer du sein.
Le dernier axe, transversal aux 2 précédents, se focalise sur la lutte contre les inégalités dans la prévention et la prise en charge du cancer et sur les inégalités générées par la maladie. Pour compléter les travaux des axes 1 et 2, le système national des données de santé (SNDS) et la participation à de grandes enquêtes (littératie en santé, etc.) permettent d’étudier les inégalités à différents niveaux (comment les inégalités sociales augmentent le risque d’être malade, comment la maladie augmente les inégalités sociales) tandis que d’autres travaux plus ciblés, menés notamment dans la chaire de démocratie sanitaire, visent à promouvoir la prise de décision partagée et l’autonomisation globale des citoyens et des personnes concernées par le cancer.