Aller au contenu principal

HEPAVIH Tabac

Le tabac dans le suivi des personnes vivant avec le VIH : Points de vue et pratiques des clinicien.ne.s de la cohorte ANRS CO13 HEPAVIH

L’objectif principal de ce projet est de documenter la place des problématiques liées à l’usage du tabac dans le suivi des PVVIH à l’hôpital.
Les objectifs spécifiques sont de documenter :
- La place accordée à la question de l’usage du tabac dans la pratique courante des clinicien.ne.s VIH
- Les perceptions des clinicien.ne.s autour de cette question 
- La spécificité de la question de l’usage du tabac auprès des PVVIH (ex)coinfectées par le VHC à l’heure de la guérison du VHC
- Les difficultés que les clinicien.ne.s perçoivent quant au repérage et à l’orientation vers les soins des PVVIH en situation de dépendance tabagique

Période du projet :
-
Investigateur principal :

Fabienne Marcellin

Membre(s) hors SESSTIM du projet :

Philippe SOGNI, Investigateur principal de la cohorte HEPAVIH

Commanditaires :

ANRS-MIE

Partenaires :

Hôpital Cochin, service d'hépatologie

Problématique:

Les données internationales suggèrent que la proportion de fumeur.euse.s chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) est plus de deux fois supérieure à celle observée en population générale. Ainsi, 25 ans après l'avènement des multithérapies antirétrovirales, le nombre d'années de vie perdues associé au tabagisme chez les PVVIH a dépassé celui lié à l'infection par le VIH elle-même, et le cancer du poumon est désormais une cause majeure de décès liés au cancer dans cette population. 

Favoriser la diminution et surtout l’arrêt de l’usage du tabac chez les PVVIH constitue donc aujourd’hui un enjeu clé dans le suivi à long terme de cette population. Sur le plan du suivi médical, quelques retours d’expérience de praticien.ne.s hospitalier.ère.s laissent supposer que de nombreux facteurs peuvent restreindre le temps de dialogue autour de l’usage du tabac durant les consultations de suivi des PVVIH(contraintes de temps, absence de consultations en addictologie dans l’établissement, crainte de se montrer trop «intrusif.ve» avec leurs patient.e.s, etc.). Cependant, la place accordée à la question de l’usage de tabac dans les consultations de suivi des PVVIH reste insuffisamment documentée.

Méthode :

Le projet est une enquête qualitative consistant à réaliser des entretiens semi-directifs auprès de 15 à 20 clinicien.ne.s en charge du suivi de PVVIH dans des centres hospitaliers en France.

Perspectives :

A terme, cette recherche pourra contribuer à améliorer la prise en charge tabagique des PVVIH. 

Resultats:

La collecte de données est à présent terminée.
24 entretiens ont été menés auprès de clinicien.ne.s de 11 hôpitaux différents en France.
Les analyses et la valorisation sont en cours.