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EDU

Empowerment of Drug Users - Évaluation d’une intervention numérique communautaire de prévention et de réduction des risques menée auprès des usager.e.s de drogues

L’objectif principal de cette recherche est d’évaluer l’efficacité de l’intervention numérique EDU sur l’augmentation des demandes spontanées d’aide, de conseils ou d’accompagnement des consommations de la part des jeunes consommateurs.trices présent.e.s sur les réseaux sociaux. Les objectifs secondaires visent à évaluer l’effet de l’intervention sur les indicateurs intermédiaires tels que  l’acceptabilité des contenus et services de santé ou l’engagement des participant.e.s vis-à-vis des contenus de santé en ligne mais aussi, comprendre l’influence de que peuvent avoir d’autres facteurs telle que le niveau perçu de connaissance ou le vécu des consommations sur la formulation de demandes spontanées de santé. 

Période du projet :
-
Membre(s) SESSTIM du projet :
Partenaires :

Plus Belle La Nuit/Bus 31-32 

Thèmes :
Problématique:

Depuis 2015, le dispositif communautaire de santé festive « Plus Belle La Nuit »[1] (PBLN) a investi les réseaux sociaux (Facebook ; Instagram ; Twitter) comme espaces de promotion de la santé festive et de la réduction des risques (RDR). Afin de pouvoir développer aujourd’hui ses actions mises en œuvre sur ces espaces numériques, PBLN a initié le projet « Empower Drug User » (EDU) qui se présente comme une intervention numérique de promotion de la santé menée auprès des usager.e.s présents sur les réseaux sociaux. A cette occasion, PBLN souhaite pouvoir engager une évaluation de son activité lui permettant de structurer ses actions et d’accompagner la mise en œuvre de l’intervention EDU. Le projet de recherche ici présenté constitue le programme d’évaluation de cette intervention numérique qui poursuit l’objectif de développement des connaissances et capacités d’agir (ou empowerment) des personnes utilisatrices de drogues (PUD) présent.e.s sur les réseaux sociaux. En conformité avec la littérature [Obradovic, 2009], nous considérerons ici la formulation de demandes spontanées de santé des usager.e.s (i.e., qui ne sont pas le fait d’injonction ou d’incitation par un tiers) comme la condition préalable à l’émergence de tout comportement de santé et maintien dans le soin.


[1] Plus Belle La Nuit est un dispositif de santé festive, de prévention et de réduction des risques rattaché au CSAPA-CAARUD « Bus 31/32 ».

Méthode :

Depuis 2015, le dispositif communautaire de santé festive « Plus Belle La Nuit »[1] (PBLN) a investi les réseaux sociaux (Facebook ; Instagram ; Twitter) comme espaces de promotion de la santé festive et de la réduction des risques (RDR). Afin de pouvoir développer aujourd’hui ses actions mises en œuvre sur ces espaces numériques, PBLN a initié le projet « Empower Drug User » (EDU) qui se présente comme une intervention numérique de promotion de la santé menée auprès des usager.e.s présents sur les réseaux sociaux. A cette occasion, PBLN souhaite pouvoir engager une évaluation de son activité lui permettant de structurer ses actions et d’accompagner la mise en œuvre de l’intervention EDU. Le projet de recherche ici présenté constitue le programme d’évaluation de cette intervention numérique qui poursuit l’objectif de développement des connaissances et capacités d’agir (ou empowerment) des personnes utilisatrices de drogues (PUD) présent.e.s sur les réseaux sociaux. En conformité avec la littérature [Obradovic, 2009], nous considérerons ici la formulation de demandes spontanées de santé des usager.e.s (i.e., qui ne sont pas le fait d’injonction ou d’incitation par un tiers) comme la condition préalable à l’émergence de tout comportement de santé et maintien dans le soin. 


 


[1] Plus Belle La Nuit est un dispositif de santé festive, de prévention et de réduction des risques rattaché au CSAPA-CAARUD « Bus 31/32 ».

Perspectives :

L’analyse statistique des résultats de l’enquête est en cours. Après une description de la population d’étude, elle consiste à utiliser un modèle d’équation structurelle afin de créer des groupes selon les comportements des PUD pour les demandes spontanées (informations, consultations, téléconsultations, appels téléphoniques, etc), les comportements de consommation de drogues, les modes d’utilisation de la page FB et les motivations à l’usage. Nous nous intéresserons plus spécifiquement au lien entre les demandes spontanées de prévention ou de soins et l’exposition à la page FB. 

Les résultats de cette étude permettront de décrire l’impact d’une intervention numérique communautaire – qui prend place sur les réseaux sociaux – sur les demandes de santé spontanément formulées par les usager.e.s de substances psychoactives et le développement des capacités de santé de ces consommateur.rice.s. S’ils sont concluants, les résultats permettront de mieux comprendre l’influence de déterminants sociaux, éducatifs, psychologiques, affectifs et culturels favorisant l'autonomisation des personnes face à leurs problématiques de santé en général et leurs consommations de SPA en particulier. Enfin, les résultats permettront de fournir des pistes de réflexion pour la mise en place d’actions de prévention et de réduction des risques efficaces sur les espaces numériques et pour ce public qui échappe habituellement aux dispositifs d’intervention précoce.