Contexte : En oncologie, dans les études de survie en population, on s’intéresse souvent à la survie qui reflète la seule mortalité liée au cancer étudié. S’affranchir des autres causes de décès auxquelles nous sommes tous exposés permet notamment des comparaisons entre pays ou périodes. Cependant, dans ce contexte, la cause de décès est souvent peu fiable ou inconnue. Ainsi, des méthodes dites de « survie relative » ont été développées afin de disposer de méthodes ne dépendant pas de la connaissance de la cause de décès.
Lors des dix dernières années, des progrès ont été effectués aussi bien du point de vue méthodologique, que par une standardisation de la terminologie. Nous proposons de faire un point sur les concepts en jeu, afin de comprendre quelle mesure choisir afin de répondre à la question d’intérêt. Puis, nous étudierons un estimateur non-paramétrique de la survie nette et des modèles de régression de la mortalité en excès.