Date de l'évènement :
Lieu de l'évènement :
Epidémiologiste, Post-doctorant, Unité ECEVE, Epidémiologie clinique et évaluation économique appliquées aux populations vulnérables, UMR 1123 - Université de Paris
L'accès au crédit est un enjeu de société qui concerne un Français sur deux. Dans la plupart des pays occidentaux, les banques demandent aux emprunteurs de couvrir leur prêt par une assurance. Or l’accès à cette assurance emprunteur est difficile pour les anciens malades du cancer, qui sont considérés comme ayant un risque aggravé de santé. En France, une loi intitulée « le droit à l'oubli » (DAO) a été adoptée en 2017 pour aider les anciens malades du cancer à accéder à l’assurance-emprunteur. Depuis, d’autres pays ont suivi l’exemple Français (Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Italie). Lors du séminaire, on présentera le projet ELOCAN, qui s’intéresse à la politique du droit à l’oubli, pour en mesurer les effets mais aussi en comprendre les limites, à l’aide de méthodes quantitatives et qualitatives. On présentera plus particulièrement le volet quantitatif, qui consiste en une enquête par questionnaire actuellement menée auprès de personnes traitées pour un cancer et un groupe contrôle et sa méthode, qui repose sur une étude contrôlée avant-après et l’utilisation de la méthode des différences de différences avec appariement par score de propension.
Mots clefs : Après-cancer, Evaluation, Méthode des différences de différences
Depuis les 10 dernières années, le chemsex (consommation de substances psychoactives à visée sexuelle) a été de plus en plus étudié. La cohorte française ANRS-PREVENIR initiée en 2017, offrant la PrEP à des adultes séronégatifs au VIH en île de France, nous a permis d'explorer deux questions quasiment absentes de la littérature. Dans quelle mesure :
1. Les caractéristiques individuelles et les facteurs associés à l'évolution de la pratique diffèrent selon la trajectoire de fréquence de pratique du chemsex d'appartenance ?
2. Les personnes qui consomment des substances psychoactives diffèrent selon que cette consommation ait lieu en contexte sexuel ou non ?
Ces analyses ont été conduites auprès de 2 518 participants, entre M0 et M30, dans l'objectif de proposer des pistes pour adapter au mieux la prévention et la prise en charge des personnes concernées.
Mots clefs : HSH, réduction des risques, Group-based trajectory model, Generalized Estimating Equation, santé sexuelle