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Séminaire interne du SESSTIM

Date de l'évènement :
à 13:30, (Paris, Europe)
Lieu de l'évènement :
Salle 5 (RDC batiment vert)
Adresse :
Faculté de médecine de la Timone, 27 Bd Jean Moulin 13005 MARSEILLE
Christel PROTIERE, Chercheur - UMR 1252 Equipe SanteRCom - Site IHU ; Jordi LANDIER, CR IRD - UMR 1252 Equipe QuanTIM - Site AMU ; Patricia MARINO, Chercheur - UMR 1252 Equipe CanBIOS - Site IPC
Intervenant :
Sylvie BOYER & Marion COSTE
MCU AMU - SESSTIM, Equipe SanteRCom
Doctorante - SESSTIM, Equipe SanteRCom, AMSE
Sylvie Boyer et Mohammad Abu-Zaineh (AMSE)
Description :

Partie 1 : Étude de l’entrée dans les soins

Dans une première partie, nous présenterons la cascade de soins des participants au projet AmBASS qui ont bénéficié d’un dépistage à domicile de l’hépatite B dans la zone de Niakhar, au Sénégal. 3118 participants ont été dépistés et 206 diagnostiqués avec une infection chronique de l’hépatite B. Parmi ces derniers, 163 (79,1%) ont réalisé le bilan clinique et biologique initial visant à évaluer l’éligibilité au traitement mais seulement 47 d’entre eux (28,8%) ont initié une prise en charge, soit dans une structure de santé décentralisée (centre de santé ou hôpital régional), soit à l’hôpital de référence de Dakar, au sein de la cohorte Sen-B. Les caractéristiques individuelles associées aux différentes étapes de l’entrée dans les soins sont ensuite étudiées, et plus précisément les facteurs associés à (i) la réalisation du bilan, (ii) la participation à la cohorte de Dakar et (iii) l’initiation d’un suivi en centre de santé décentralisé.

Partie 2 : Application du profil des capabilités de santé

La deuxième partie du séminaire sera consacrée à l’application du cadre théorique des capabilités de santé afin d'adapter les quinze dimensions des capabilités au contexte empirique de l’infection chronique de l’hépatite B dans les zones rurales du Sénégal. Des données quantitatives issues du projet AmBASS (n=725 adultes représentatifs des habitants >15 ans) ont été combinées avec des entretiens individuels semi-directifs conduits auprès des participants (n=40), des soignants et agents de santé communautaires (n=12) ainsi que des données issues d’une enquête en structure de santé. Les résultats mettent en évidence d'importantes lacunes en matière de connaissances sur l’hépatite B et une insécurité socio-économique et politique (absence d’assurance maladie et de régimes de protection sociale, emplois temporaires et mal rémunérés, etc.). Le profil des capabilités de santé permet ainsi de représenter de manière précise et complète le vécu complexe des individus tout en identifiant les populations les plus vulnérables (jeunes, femmes, adultes analphabètes).

Mot clefs : Hépatite B ; Sénégal ; cascade de soins ; capabilités de santé ; méthodes mixtes