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La prophylaxie pré-exposition (PrEP) est un traitement préventif contre le VIH, validé par l’OMS dès 2012. L’impact de la PrEP dépend de son déploiement à large échelle mais aussi de son utilisation tant que les personnes demeurent exposées au risque d’infection par le VIH. Peu de données existent en France sur les situations d’arrêt de PrEP. La plupart des études considèrent l’arrêt de PrEP comme unidimensionnel et ne prennent pas en compte le temps passé sous PrEP (i.e. lassitude, fatigue, etc.) comme un facteur pouvant influer sur l’arrêt. Ainsi, nous avons analysé les données de l’enquête rapport au sexe 2023 de Santé Publique France, menée auprès de 23 502 hommes ayant des rapports avec des hommes, pour étudier la lassitude vis-à-vis de la PrEP et les facteurs associés selon trois différentes raisons d’arrêt de PrEP.
Mots-clés : VIH, PrEP, HSH, durée, lassitude PrEP
Les traitements par immunothérapie dans les essais cliniques prospectifs montrent un possible bénéfice des traitements retardé ou un manque d’efficacité des traitements chez certains patients. Il en découle une violation des hypothèses de proportionnalité des risques instantanés et par conséquent un risque important de ne pas détecter l’efficacité d’un traitement par les méthodes d’analyse usuelles.
Pour améliorer les chances de détecter un effet non-proportionnel, des tests combinant plusieurs tests de log-rang pondérés ont été proposés et recommandés. Nous décrirons une procédure de tests basée sur la valeur optimale observée sur une série de statistiques de log-rang obtenues en analysant ou en excluant successivement les évènements précoces et tardifs. Nous décrivons également comment conduire de tels tests de manière séquentielle pour conclure au plus tôt au bénéfice d’un traitement.
Mots-clés : immunothérapie, statistique du log-rang, processus stochastiques, risques non proportionnels / immunotherapy, logrank statistics, stochastic process, nonproportional hazards
