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SAMEQUALE

Lien entre santé mentale et qualité de l'environnement en résidence, une approche spatiale à une échelle géographique fine

Par une approche multidisciplinaire, ce projet de recherche vise à étudier les liens entre le recours aux médicaments psychotropes et la qualité de l’environnement de résidence, appréhendé par différentes dimensions. Il sera réalisé à Marseille, à l’échelle géographique fine des Ilots regroupés pour l’information statistique (Iris) et explorera la possibilité de descendre à un niveau encore plus fin (carroyage).
Il a comme objectifs spécifiques : de collecter les données et développer une méthodologie permettant de caractériser l’environnement à une échelle géographique fine ; de tester la faisabilité de la construction d’indicateurs de qualité de l’environnement à une échelle géographique fine en utilisant des méthodes de désagrégation ; de décrire, quantifier et représenter sous forme cartographique les disparités spatiales des variables de recours aux médicaments psychotropes et de qualité de l’environnement de résidence ; d’étudier les liens entre le recours aux médicaments psychotropes et les indicateurs de qualité de l’environnement de résidence.

Période du projet :
-
Commanditaires :

Région Provence-Alpes-Côte d'Azur dans le cadre de l'Appel à projets ouverts 2011 - Volet exploratoire.

Partenaires :

UMR912 SESSTIM (INSERM-IRD-Aix Marseille Université) , Soldata Acoustic , Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d'Azur (ARS PACA) , Direction régionale du service médical (DRSM) Paca-Corse et le Centre de traitement informatique (CTI) de l’Assurance maladie.

Thèmes :
Problématique:

En France, les problèmes de santé mentale sont fréquents et la consommation de médicaments psychotropes une des plus élevée d’Europe, avec des variations géographiques infrarégionales notables. Cette situation est préoccupante en raison notamment des risques pour la santé que présentent certains de ces médicaments. Selon la littérature, les caractéristiques physiques, sociales et les ressources de l’environnement de résidence pourraient avoir une influence sur la santé mentale, indépendamment de celles des individus. Mais ces études souffrent de limites méthodologiques, n’ont pas étudié simultanément les diverses dimensions de l’environnement et peu portent sur le recours aux médicaments psychotropes.

Méthode :

Les données de remboursements de psychotropes (Assurance maladie) et de caractéristiques de l’environnement de résidence dans 4 dimensions (socio-économique, physique, psychosociale et ressources communautaires) seront collectées à l’échelle la plus fine disponible et intégrées dans un système d’information géographique (ArcGIS). Des indicateurs de qualité de l’environnement seront construits à une échelle fine à l’aide de méthodes de désagrégation et d’analyses de données. L’analyse des liens entre la qualité de l’environnement et le recours aux psychotropes, indépendamment des facteurs individuels et des facteurs liés à l’offre de soins et aux médecins, sera réalisée à l’aide de modèles encore peu utilisés (analyses multiniveaux tenant compte de l’autocorrélation spatiale).

Perspectives :

L’essentiel des données a été recueilli. Un comité de pilotage a eu lieu afin de définir les grandes options méthodologiques pour réaliser le carroyage et les analyses statistqiues spatiales ultérieures ainsi que déterminer les données qui seront finalement intégrées dans la base de données. La préparation de la base de données sur le Système d’Information Géographique (SIG) est en cours. A partir de mars 2013, les analyses statistiques proprement dites devraient débuter.