Aller au contenu principal

DEPRESSION CO-MORBIDE (EDS)

Influence de la dépression co-morbide sur les comportements de santé et la consommation de soins chez les personnes atteintes de maladies chroniques

Etudier l’impact de la dépression, chez des personnes souffrant d’une maladie chronique (obésité, maladie cardio-vasculaire…) sur leurs comportements de santé : consommation de tabac, habitudes alimentaires et pratique d’exercice physique.

Période du projet :
-
Commanditaires :

Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur , Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) , Mission Recherche (MiRe) / Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (DREES) / Ministère de la Santé et des Solidarités).

Problématique:

La dépression constitue aujourd’hui un problème majeur : elle figure parmi les troubles mentaux les plus fréquents avec, en France, une prévalence annuelle en population générale de 9%, plaçant notre pays parmi les plus touchés en Europe. Les troubles dépressifs sont fréquemment associés à des pathologies somatiques, notamment les maladies cardiovasculaires. Cette co-morbidité augmente le risque de mortalité lié à ces maladies. Bien que ceci soit établi, l’importance de ce phénomène et les mécanismes sous-jacents restent encore mal connus. Parmi les hypothèses évoquées, la dépression co-morbide pourrait être associée à une modification des recours aux soins, des comportements de soins (moindre observance thérapeutique en particulier) et des comportements de santé (moindre respect de règles hygiéno-diététiques par exemple, usage accru de tabac,…) susceptibles d’avoir un impact négatif sur le pronostic des maladies somatiques.

Méthode :

Ce projet est réalisé à partir de l’enquête décennale santé 2002-2003. La 1ère étape consiste à définir les sous-échantillons sur lesquels les analyses seront effectuées (individus atteints de maladies cardio-vasculaires et ceux atteints de problèmes de poids) et les indicateurs qui seront utilisés afin de définir la présence probable de troubles dépressifs majeurs (on utilisera notamment l’échelle CES-D). Dans un deuxième temps, le recours aux soins, la consommation de médicaments (voire les remboursements de médicaments, si l’appariement avec les données de l’Assurance Maladie est réalisé), la consommation de tabac, les habitudes alimentaires, le degré d’activité physique ainsi que la consommation d’alcool seront comparés au sein de ces échantillons, entre personnes atteintes de dépression et celles non atteintes, par des analyses toutes choses égales par ailleurs.

Resultats:

Is depression associated with health risk-related behaviour clusters in adults?
La dépression co-morbide favorise-t-elle certains comportements à risque chez les personnes ayant des problèmes de poids ?
Complementary health insurance in France. Who pays? Why? Who will suffer from public disengagement?
Situations à l'égard du travail des personnes atteintes de maladies chroniques.
Obesity, weight status and employability: empirical evidence from a French national survey