Parina HASSANALY

Responsabilités de quatre enseignements DU, Maîtrise, DESS et DEA de 1983 à 2004

Création du DESS GSDIST en apprentissage (1999)

Responsable du master SIC 2004-2012 spécialité valorisation de l’information

Présidente 71e section 2001-2012

Elue UFR RST (1992-1996) : mise en place de la cellule de valorisation

Directrice de l’EA 3240 GERSIC 2004-2007

Chargé de mission Evaluation des formations et mise en place de l’OVE ( 2003-2004) : expérimentation sur  quatre diplômes (2001-2002) : Licence et Maîtrise : Création du protocole d’évaluation et mode opératoire à l’aide du logiciel SPHINX. Présidente du jury de recrutement d’un ingénieur ayant pour fonction l’évaluation des enseignements

Organisation des doctoriales R de 1997 – 2004 en tant que responsable de l’Association Bernard Grégory (ABG). Organisation des premières doctoriales R   1998 en tant que chef de projet dans le cadre inter universitaire.

Organisation des doctoriales R 2000 avec A.A.E.L.P.

TITRES UNIVERSITAIRES

Ingénieur Ecole Supérieure de Chimie de Marseille, mention AB, 1970

Docteur d'état en chimie, mention Très Honorable, 1979

Inscription sur la LAFMA en 1977 en section 27 sous-section 01

Habilitation à diriger des recherches : 1987

Inscription sur la liste de qualification à la fonction de Professeur : 1992

CARRIERE UNIVERSITAIRE

Assistant déléguée en Chimie 1974-1982 

Maître de Conférences en CNU 71 de 1983-1993 

Professeur 1993-2014 

Professeur émerite  2014-2017 ; 2017-2020

La problématique générale qui guide mes travaux, depuis mon orientation en Sciences de l’Information et de la Communication, est celle du rôle de l’information professionnelle sur les organisations, l’impact des technologies et les performances des systèmes d’information accompagnés d’un dispositif tenant compte de la construction de sens dans les interactions. Pour comprendre les situations, observer les acteurs, aider à construire un système d’information, la vision qui consistait à dissocier l’objet du sujet ne me satisfaisait pas. Par contre construire un objet de recherche dans la perspective constructiviste c’est élaborer un projet finalisé, ce projet trouvant sa genèse dans l’identification d’un besoin de transformation des modes de réponses traditionnelles donné dans un contexte donné

Les problématiques étudiées répondaient et répondent à chaque fois à une demande des terrains professionnels et par les contextes proposés par les Sciences de l’Information et de la Communication. Dans ma démarche de recherche une question n’est ainsi jamais limitée à un thème sans finalité ni démarche, ou bien encore à une seule finalité. Une question de recherche porte sur la combinaison d’un thème (quoi étudier ?), d’une finalité (pourquoi, dans quel but ?), d’une démarche (comment procéder ?).

La dimension Recherche d’information et impact sur la R&D 1982-1986
La dimension Exploitation, Traitement en IST liée à l’évaluation 1987-1996
La dimension Veille et information décisionnelle, Gestion des connaissances, Ethique 1996-2016

Dans un nouveau contexte d’enseignement et de recherche (départ de l’équipe de H Dou et création avec P. Badillo ( U2 )et F. Bernard ( U1 ) du DEA « STIC et Médiation des connaissances » du point de vue de l’enseignement et création d’une équipe de recherche labellisé EA 3240 avec P. Badillo (EJCM-U2)) j’ai continué ma recherche sur l’information décisionnelle, son processus d’acquisition, sa validation, son traitement pour la construction de sens, tout en réalisant que l’information flux ou processus , fissure des certitudes et dans ce sens l’information participe au processus d’apprentissage des acteurs concernés. La vision du décideur repose sur la faculté de questionnement et de remise en cause permanente du savoir antérieur. Le rapport Martre introduit un nouveau concept Intelligence économique, pour rappeler l’importance d’une approche globale des informations dans une organisation mais aussi la valeur de l’information tacite détenue par les acteurs. Il en résulte que la notion de performance en gestion de l’information est nécessaire mais il est aussi important de mettre l’accent sur les connaissances tacites, l’évolutivité et l’apprentissage.

L’utopie des technologies a fait oublier des règles de la communication, vecteur de toute coopération sociale, énoncé par le philosophe H.P. Grice, sous forme de maxime :

• Maxime de quantité : ne donner ni plus ni moins d’information que ce qui est requis  (rester pertinent),
• Maxime de qualité : ne pas affirmer ce que l’on croit être faux (ne pas mentir),
• Maxime de relation : parler « à propos » en respectant les règles de politesse en usage
• Maxime de modalité : parler clairement (éviter la profusion, l’ambiguïté, la brièveté).

Le sens est le devenir en germe perçu dans une situation. Une réalité ne prend sens qu’à travers la prise de conscience de celui qui la regarde. Le sens attribué à une information est donc variable selon les personnes et les situations. La construction d’une signification est totalement conditionnée par les structures d’interprétation des acteurs : environnement social, organisation de l’activité, schémas cognitifs. C’est par rapport à ces paramètres que nous parlerons de médiations et non plus de communication, concept trop général. La médiation est un processus complexe, constamment récursif, qui nécessite de recourir soi-même à une position méta c’est à dire de savoir communiquer sur la façon dont on communique.